Il s’agit du Parti des Jeunes pour le Développement de la Guinée (PJDG). Les leaders de la nouvelle formation politique justifient leur engagement en politique, par leur ambition de conquérir le pouvoir aux prochaines échéances électorales.

La jeunesse, la gente féminine et la parité entre hommes et femmes sont au centre de leur priorité. La réduction de 10% du train de vie de l’Etat, la création d’une banque de jeunes pour le financement des projets d’entrepreneurs jeunes de moins de 35 ans, remboursable à partir de la 3e année, la parité homme/femme au sein de l’exécutif et 40% de femmes au sein du pouvoir législatif, un revenu de base de 500.000 GNF pour les familles les plus modestes font également partie du programme du PJDG.

À la faveur du lancement officiel du parti, ce mercredi, son président a mis l’occasion à profit pour mettre en exergue ses qualités professionnelles. Se disant technocrate et parfait connaisseur du monde de l’industrie et des PME, Mamady IB Kourouma a tenu à rassurer qu’il a toutes les aptitudes nécessaires pour résoudre les problèmes du pays.

« Notre motivation, c’est d’être des acteurs qui vont mettre la jeunesse au centre et qui misent sur l’entrepreneuriat. J’ai eu plusieurs entretiens avec plusieurs gouvernements qui sont passés dans ce pays mais si on doit s’engager dans un gouvernement où pas, tel n’est pas le cas pour l’instant. Aujourd’hui nous partons pour la conquête du pouvoir. Là, je pense qu’on ne peut pas être un simple spectateur et observateur, il faut que nous devenions des acteurs. D’où notre engagement politique et nous avons la solution et je mets en priorité la Guinée avant tout », a-t-il indiqué.

Cependant, le jeune leader ne compte pas briser les étapes dans sa quête du pouvoir.

« Il faut que le soubassement soit solide. Les autorités en place nous ont promis que les conditions d’une élection libre et transparentes devraient être mises en place. Je pense qu’il faut prendre son mal en patience et le mal en patience ne veut pas dire de s’éterniser. Le président de la République doit être élu par le peuple. Mieux vaut une mauvaise démocratie que l’État que nous connaissons maintenant », a-t-il laissé entendre.

Déjà, les cadres du parti préviennent que le PJDG ne s’engagera pas dans une coalition ou une alliance. Selon la vice-présidente, les responsables du parti sont forts des convictions pour lesquelles ils se sont engagées dans l’arène politique.

« Si nous sommes venus en politique, c’est parce que nous avons des convictions, nous avons des idées, des visions à mettre en place. Donc, nous allons inviter les jeunes à nous rejoindre pour aller de l’avant. Nous ne sommes pas prêts a nous associer à un parti parce qu’il a existé pendant des années, ce n’est pas ça. Nous les jeunes, il faudrait que nous prenions nos responsabilités, on ne doit plus accepter d’être manipulés par les politiciens, non ! Il faut que nous-mêmes portions notre voix. Avant de rejoindre Paul ou Pierre nous irons d’abord aux élections et se soumettre au verdict du peuple de Guinée », a dit Foulématou Camara.

Les deux leaders entameront une mission de travail à l’intérieur du pays. Au cours de ce périple, ils échangeront avec les populations sur leur vision de la politique en Guinée.

Alhassane Fofana

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