Le président du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), Habib SISSOKO, a accepté ce mercredi 24 avril, la sollicitation d’une vingtaine de Fédérations nationales pour être, à nouveau, candidat. En acceptant cette décision, son souci, justifie-il, est de maintenir la stabilité dans le sport malien.

En prélude au renouvellement du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), au moins 22 fédérations nationales membres dudit comité ont appelé dans une note le président sortant, Habib SISSOKO, d’être candidat à sa propre succession.
« Nous, présidentes et présidents des fédérations nationales et regroupements sportifs mandataires exclusifs, sollicitons votre candidature à la présidence du CNOSM pour le mandat 2024-2028 », invitent des fédérations nationales, soutenant que le bilan du mandat écoulé plaide en sa faveur.
Le bureau sortant, avancent-elles, s’est illustré par l’organisation d’un mouvement sportif national de stabilité et de solidarité, l’accroissement constant de la notoriété du Mali au sein du mouvement olympique international et la reconnaissance mondiale de la qualité responsable de la relation entre le mouvement sportif national et l’État du Mali.
Acceptant cette sollicitation, le président Habib SISSOKO, affirme que c’est une reconnaissance aux efforts de son bureau durant des années en faveur du développement du sport malien.
« Le monde s’est engagé pour l’image de notre sport. Cette image est une réalité parce que le Mali est toujours cité comme un exemple de la réussite de l’olympisme en Afrique », a indiqué M. SISSOKO.
Sous le feu des critiques, le président Habib SISSOKO, a saisi cette opportunité pour réagir à des accusations et rétorque : « C’est vrai que l’autre camp dit que je me retire, après je reste avec la complicité des fédérations. Cela n’est pas vrai. Ce qui est vrai, c’est que le souci de maintenir l’équilibre et la stabilité de notre sport qui me retiennent ».
Selon lui, ses détracteurs ne sont motivés que par l’envie de venir aux commandes du Comité national olympique du Mali alors qu’ils n’ont qu’aucune ambition pour le secteur. Leur motivation essentielle, c’est d’avoir de l’argent.
« L’argent du sport, on ne cherche pas à l’avoir. On n’en veut même pas », a-t-il déclaré, montrant patte blanche quant à sa gestion financière du CNOSM.
Aussi, accusé de n’apporter aucune médaille olympique en plus de 20 ans de gestion du Comité, M. Habib SISSOKO répond « Le CNOSM n’intervient pas dans les décisions des fédérations qui choisissent librement leur entraîneur, directeur technique. Et s’il n’y a pas de résultat, c’est moi qui suis insulté, mais j’encaisse ».
Malgré tout, dit-il, ne cesser de se battre auprès des fédérations pour permettre à notre pays d’avoir de médailles olympiques.
« Je vous promets, on va renouveler notre engagement et vouloir les résultats parce que pour atteindre un niveau, il faut le vouloir. Qui peut, veut », a martelé M. SISSOKO, avant de remercier les fédérations nationales pour la confiance en sa personne. Puis, il a promis que dès son élection de se battre pour la mise en œuvre du programme de la solidarité olympique.
En plus de la remise de la déclaration d’appel à la candidature au président du CNOSM, plusieurs responsables de fédérations présents à la cérémonie ont témoigné du soutien et de l’appui dont ils bénéficient du comité.

PAR SIKOU BAH

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