La commune urbaine de Koundara doit relever de nombreux défis. En plus des efforts de son personnel, la mairie ne dispose que de deux ordinateurs opérationnels. Une situation qui intervient au moment où les citoyens sont en difficultés pour obtenir leurs cartes d’identité biométriques, a appris sur place Guineematin.com à travers son envoyé spécial.
La mairie de Koundara rencontre un certain nombre de difficultés dans son fonctionnement. En ce qui concerne l’enregistrement des actes d’état civil, les citoyens de la commune urbaine ne parviennent pas à trouver satisfaction.
Selon Michel Millimouno, secrétaire général de la commune urbaine de Koundara, cette non satisfaction des citoyens de la localité est due à des difficultés d’ordre matériel et technique auxquelles est confrontée la municipalité. « Nous avons organisé des séances de sensibilisation dans les quartiers, dans les secteurs, dans les mosquées de la ville, concernant l’enregistrement biométrique des actes d’état civil. Mais les citoyens sont confrontés à des obstacles. Ils sont bloqués parce que les agents chargés des opérations d’enregistrement ont été formés, mais ils ne peuvent pas, seuls, entamer les opérations sans leurs formateurs qui ont disparu. Depuis le départ des formateurs d’ici, ils ne sont pas revenus. Les citoyens continuent d’attendre. Pour obtenir un document biométrique ici, il faut beaucoup de temps car nous manquons également de logistique suffisante. En ce qui concerne l’électricité, nous disposons d’un panneau solaire qui nous fournit de l’énergie. À cet égard, nous pouvons dire que nous avons de l’électricité, mais ce sont souvent les appareils qui nous font défaut. Nous n’avons que 2 ordinateurs : un pour le secrétariat et un pour l’état civil. L’État nous a aidé à obtenir des ordinateurs, mais nous n’avons pas de techniciens. Les techniciens étaient présents ici et ce sont eux qui ont formé les agents chargés des opérations d’enregistrement des actes d’état civil », a expliqué Michel Millimouno.
En outre, notre interlocuteur est revenu sur l’assainissement de la ville. « En ce qui concerne l’assainissement, la commune urbaine de Koundara donne l’exemple. La ville est propre. Avec nos maigres ressources, nous parvenons à maintenir la propreté de la ville. Des résidents de Koundara vivant à l’extérieur nous ont aidés à obtenir un camion benne qui est malheureusement devenu une épave. Il est garé ici. Nous avons investi beaucoup de ressources dans ce camion, mais finalement, nous l’avons mis de côté car nous avons trop souffert avec. Nous nous débrouillons avec les véhicules des collectivités que nous louons et utilisons pour les opérations d’assainissement », a déclaré Michel Millimouno.
Pour ce qui est des enseignants contractuels. Mais, le gel des comptes de la commune a affecté le système. « En ce qui concerne le volet éducation, nous avons recruté 40 enseignants contractuels, mais ils sont finalement payés par l’État car nous n’avons pas de budget. Le compte de la commune est bloqué. Jusqu’à présent, il n’est pas débloqué. Si le compte n’est pas débloqué, comment pourrons-nous faire face à certaines dépenses, notamment le paiement des salaires des enseignants ? C’est impossible. Cela a un impact considérable car cela a freiné de nombreux de nos programmes ».
De retour de Koundara, Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
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