Le collectif pour la Refondation du mouvement olympique et sportif du Mali a dénoncé ce mercredi 24 avril lors d’un point de presse « la gestion opaque » du président du Comité national olympique du Mali « en 24 ans de gestion solitaire ».

Le point de presse était animé par le porte-parole du collectif pour la Refondation du mouvement olympique et sportif du Mali, Sidi DIALLO qui a appelé à la mise en place d’un front pour sortir le comité national olympique de ses 24 ans de léthargie.
« L’échec est patent, c’est pourquoi notre responsabilité pour mettre fin aux 24 ans de gestion d’Habib SISSOKO sans résultat pour n’avoir apporté aucune médaille olympique à notre nation », a déclaré Sidi DIALLO qui a annoncé avoir démarché 17 fédérations nationales sur une vingtaine qui sont affiliées au comité national olympique du Mali.
Selon lui, les rencontres avec ces fédérations se poursuivront aux termes desquelles un candidat sera retenu pour défendre les valeurs du collectif pour la refondation du mouvement CNOSM.
« Trop, c’est trop. On ne peut pas se taire éternellement au point de devenir le complice de la situation. Il est temps de donner un nouveau souffle au comité national olympique. Après 24 ans de gestion, il est temps passer les commandes à des nouvelles générations », a ajouté M. DIALLO, tout en dénonçant les violations des textes de l’organisation à l’absence de vote lors du renouvellement du CNOSM. Il affirme que la nouvelle équipe est désignée sur la base des motions de soutiens.
« À partir de la prochaine assemblée générale, nous exigeons le vote à bulletin secret. Même dans la pire forme de la dictature, il y a le vote. Aussi, nous appelons à la supervision des membres du Comité international olympique », a recommandé Sidi DIALLO.
Conformément à la charte olympique, le porte-parole du collectif promet que l’une des réformes qu’ils envisagent de limiter le mandat au CNOSM.
Outre ces entorses aux textes du CNOSM, le conférencier a également accusé le président Habib SISSOKO de gestion opaque au motif qu’il n’y a pas de transparence de l’utilisation des fonds mis à sa disposition par le Comité international olympique, l’Etat et même l’argent reçu par le sponsoring.
« Ces fonds ne sont pas équitablement partagés. Il n’y a même pas de critères définis pour les partager. Léthargie a trop duré. On doit gérer le comité dans la transparence », a-t-il enrichi.
Pour lui, l’une des conséquences de cette gestion calamiteuse participe aux conditions minables de préparation des athlètes de notre pays lors des compétitions.
Par ailleurs, le collectif pour la Refondation du mouvement olympique a promis de mettre les athlètes et leurs expériences au cœur des jeux, de mettre les athlètes dans les meilleures conditions pour participer aux jeux, de susciter l’esprit de compétition et la rage de vaincre aux athlètes. Il propose également d’encourager les athlètes à prendre en main leurs destinées en occupant les postes de dirigeants au sein des fédérations sportives, de démocratiser le vote.

PAR SIKOU BAH

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